Même si elle est moins connue que le test de paternité, il s’agit également d’une pratique courante pour établir le patrimoine génétique après la naissance d’un enfant. Pour ce faire, les analyses ADN sont réalisées, afin de vérifier le lien de parenté entre un bébé et sa mère biologique. Si besoin, vous pouvez par la même occasion construire un arbre généalogique et remonter jusqu’à vos ancêtres en procédant à des tests génétiques.

 

Les principales caractéristiques d’un test de maternité

D’une manière générale, la réalisation d’un test ADN consiste à vérifier la transmission d’un patrimoine génétique entre des personnes membres d’une famille biologiqueDans le cas d’un test de paternité, ces analyses sont faisables même au stade prénatal.

 

Test de maternité: définition

Comme son nom l’indique, ce type de test ADN est engagé en cas d’absence de preuve de la filiation maternelle avec l’enfant. En d’autres termes, un test maternité est une analyse qui permet d’identifier l’existence d’un lien génétique entre mères-enfant. Dans cette optique, faire un test sur la maternité en s’appuyant sur une expertise biologique s’impose.

De la même manière qu’un examen de paternité, le test de maternité nécessite également la réalisation d’un prélèvement d’échantillon. Dans cette optique, les spécialistes utilisent de la salive ou effectuent une prise de sang, afin de disposer d’une grande quantité d’ADN. Par la suite, la séquence d’ADN est analysée avec un test de dépistage ou de PCR.

 

Faisabilité d’un test de maternité

En principe, en France, la pratique de ce type d’examen est strictement limitée par la loi. En effet, il n’est permis que dans l’optique d’une démarche administrative de regroupement familial. Dans ce sens, les séries d’analyse peuvent être engagées, afin d’identifier la mère en cas d’enlèvement ou de fécondation in vitro. De la même manière, faire un test ADN peut s’avérer nécessaire pour lever le doute sur un échange d’enfants à l’hôpital. C’est notamment de rigueur dans le cadre d’une recherche ADN de la famille biologique en cas d’adoption.

Autrement, un test maternité est utilisé, afin d’arbitrer une action en contestation concernant une similitude avec le chromosome. Dans certaines circonstances, il est également effectué en vue de réussir à détecter les maladies génétiques, à travers les prélèvements.

 

Les personnes autorisées à demander un test de maternité

D’autres pays en Europe autorisent librement et légalement la requête d’une expertise génétique pour faire le test de maternité. En ce qui concerne la loi en France, elle est plus restrictive. En effet, seul un juge du tribunal de grande instance peut ordonner l’engagement d’une telle procédure. C’est à partir de l’obtention de son autorisation qu’un laboratoire spécialiste de la génétique réalise des tests.

Pour ce faire, le test peut être sollicité par :

  • Un enfant qui veut vérifier son lien maternel avec sa présumée mère biologique.
  • Un parent légal pour le cas d’un mineur.
  • Les héritiers, en cas de décès.

 

La procédure à suivre

A la base, la réalisation d’une expertise ADN sur la maternité doit suivre les stipulations de la législation prévue à cet effet. Dans ce sens, seul un avocat est habilité à lancer la procédure devant le tribunal de grande instance.

Cependant, dans un cas où la présumée mère ne consent pas à faire le test maternité, son acte est considéré comme un aveu. Autrement, une requête en vue de ce type d’examen peut être contestée, si un autre lien est déjà confirmé avec un tiers. C’est notamment applicable, en cas d’inceste absolu.

En somme, vous pouvez recourir à un test maternité pour retrouver la mère biologique d’un enfant. Toutefois, comme la procédure est régie par des règlementations strictes, faire un examen à titre privé ou hors cadre juridique n’aura aucune valeur légale. Pire, un tel acte peut être passible d’une amende.